Jour-J : ceux qui étaient impatients de prendre l'avion

Ça y est, enfin arrivés à Bruxelles. Toujours grâce à Laetizia, le terminal et l'embarquement se font très rapidement. L'excitation monte d'un cran lorsque l'on s'approche de l'avion un peu plus à chaque contrôle jusqu'à l'embarquement. Premier avion pour JB donc, et premières déceptions. Bah oui, les seules images qu'il avait en tête sont celles que l'on voit au cinéma ou à la télévision. Et soyons honnêtes, c'est loin d'être aussi moderne et silencieux que sur nos écrans. L'avion est un boeing 457 d'American Airlines et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il semble tout droit sorti des années 70 avec sa carrosserie argentée, son intérieur rétro, ses sièges d'un bleu comme on en fait plus. Et je ne parle même pas du bruit, que ce soit au décollage ou en vol !!! Par contre là où c'est devenu marrant, c'est lors du décollage : une poussée digne des meilleures attractions à sensation. Aimant ça par dessus tout, il n'a pas était déçu. Le vol s'est passé sans encombre, nos hôtesses sont d'une grande gentillesse. En parlant des hôtesses : de vraies californiennes ! Enfin dans le sens où elles avaient toutes un physique très hollywoodien. Là pour le coup, c'était comme à la télé.



A l'intérieur du "petit" boeing 457



En approche sur New-York

L'escale à New-York se fait à l'heure, ce qui tombe bien vu les 1h40 qui nous restent pour prendre le suivant. L'atterrissage a été quelque peu mouvementé avec une sensation de basculement de droite à gauche assez géniale pour les sensations, beaucoup moins géniale pour nos vies... Le check-out se fait sans peine et les douaniers sont bien plus sympathiques que ne le laisse entendre leur réputation. Au passage, brève rencontre avec Chris Noth, LE Big de Sex & the City, mais trop courte pour prendre une photo, dommage. De toute façon, pas le temps de traîner, récupération des bagages, ré-enregistrement, petite cigarette et premier contact avec l'Amérique : les fameux taxi jaunes ! Y'a plus de doutes, on y est pour de bon. Et c'est reparti pour le prochain avion : un boeing 467, beaucoup plus gros que le précédent avec 3 rangées (2+3+2) contre seulement 2 auparavant (3+3), mais les années 70 sont toujours là ! L'avion s'avance sur la piste, et là, à l'horizon, l'Empire State Building. L'avion décolle et contourne Manhattan, et l'on profite d'une vue absolument énorme sur la ville.




A l'intérieur de JFK

Un avant-goût de l'Amérique




Boeing 467

Manhattan vu du tarmac




Manhattan vu du ciel
 
A l'intérieur de l'un peu moins petit boeing 467
 L'arrivée sur Los Angeles se fait toujours à l'heure avec un atterrissage beaucoup plus doux qu'à New-York. Et là on se dit que ça y est, on va enfin pouvoir profiter... Mais c'était sans compter la récupération des bagages : seulement une valise sur les 2 descend sur le carrousel. Petite panique, on attend, ça continue de tourner, tourner, tourner... et ça s'arrête sans notre valise ! Direction le bureau des réclamations où l'on nous explique très gentiment qu'il y a de fortes chances qu'elle arrive avec le prochain vol en provenance de New-York qui arrive 1h après. Pour si peu, on patiente. Le vol atterrit, le carrousel se met en marche, les valises commencent à descendre. Je tente une petite blague : "Si ça se trouve, ça va être la dernière à descendre"... JB rit forcément jaune. Surtout que notre valise descend en avant dernière position... à peu de chose près. Petite frayeur mais nous voilà parti chez Alamo pour récupérer la voiture de location où on nous laisse le choix parmi toute une rangée de voitures. On opte pour une Dodge Avenger.



Quelques vues du ciel entre New-York et Los Angeles 













Direction le Days Inn Hollywood sur Hollywood boulevard. Idéalement placé donc. Sauf que ça n'aurait pas été drôle sans une dernière petite péripétie. Notre GPS (merci mon Galou) nous parlait avec un accent du sud. Un peu soûlés par cette voix pas très dépaysante, on décide donc d'en changer pour une voix beaucoup plus classique, mais beaucoup moins relou. Et là il s'éteint soudainement et ne se rallume plus. Un peu paumés dans le quartier de l'aéroport, qui se nomme Inglewood et que TOUS les guides vous recommandent chaudement d'éviter, la panique nous gagne. D'autant plus qu'une veille d'un 4 juillet (la fête nationale américaine), les pétards et feux d'artifices vont bon train. Mais perdus dans un tel quartier, on pense à tout sauf à des pétards. Bref, le GPS finit par se rallumer et on sort enfin de ce quartier, en un morceau.


Après ce petit épisode rigolo (après coup, forcement), premier contact avec la circulation. Alors là c'est une expérience unique : 7 voire 8 voies qui vont dans la même direction, des voitures qui arrivent de partout et vous doublent à gauche comme à droite. Et contrairement à ce qui se dit, oui les limitations de vitesse sont inférieures à chez nous, mais non, ils sont très loin de les respecter ! Bref, on arrive enfin à l'hôtel, très propre et très confortable. Les lits king et queen size des USA, c'est quelque chose ! Et on finit par une petite baignade dans la piscine malgré l'heure tardive et la fraîcheur, avant d'aller se coucher.


Le Days Inn Hollywood






La porte de notre chambre