La genèse : celui qui organisait tout comme un grand

Voyage rêvé depuis sa plus tendre enfance, il a pu prendre forme grâce à la découverte d'un site fabuleux en décembre dernier : http://www.roadtrippin.fr/, riche en conseils pratiques et pourvu d'un forum très accueillant où tout le monde vous aide à peaufiner le parcours et tous les aspect pratiques d'un tel road trip.

C'est ainsi qu'en janvier 2010 JB s'est lancé en achetant fébrilement les billets d'avion. Fébrilement car d'une part l'avion aura été une première en ce qui le concerne, et d'autre part, la destination commençait à faire grimper le tensiomètre de son impatience. Les billets ont été trouvés sur http://www.orbitz.com/ pour un Bruxelles-Los Angeles aller-retour, avec un départ fixé au 3 juillet et un retour au 24 juillet. Ça y est, on a les billets et les dates, le plus gros arrive.

Retour sur roadtrippin.fr, inscription au forum, première proposition de parcours, premiers conseils, premiers ajustements. Après maintes et maintes remaniements, le parcours est fixé tel quel :

03/07 - J01 Bruxelles - Los Angeles
04/07 - J02 Los Angeles
05/07 - J03 Los Angeles
06/07 - J04 Los Angeles - Monterey
07/07 - J05 Monterey - San Francisco
08/07 - J06 San Francisco
09/07 - J07 San Francisco
10/07 - J08 San Francisco - Mariposa
11/07 - J09 Mariposa (Yosemite National Park)
12/07 - J10 Mariposa - Las Vegas (via Death Valley National Park)
13/07 - J11 Las Vegas
14/07 - J12 Las Vegas
15/07 - J13 Las Vegas - Zion NP
16/07 - J14 Zion NP - Bryce Canyon
17/07 - J15 Bryce Canyon - Page
18/07 - J16 Page - Monument Valley
19/07 - J17 Monument Valley - Grand Canyon
20/07 - J17 Grand Canyon - Palm Springs (via Route 66)
21/07 - J18 Palm Springs - San Diego
22/07 - J19 San Diego
23/07 - J20 San Diego - Los Angeles
24/07 - J21 Los Angeles - Bruxelles


Ça, c'est fait ! Et maintenant on attaque le reste des préparatifs moins rigolo. Ça commence par les réservations d'hôtels, toutes faites via http://www.expedia.fr/ sauf une nuit avec http://www.hotelbooking.com/. C'est pas que nous ne voulions pas partir à l'aventure, mais on ne voulait surtout pas perdre de temps avec les recherches d'hôtels sur place, les comparaisons de tarifs, etc... Grâce à Internet, on visionne des photos des chambres, on lit les critiques d'autres voyageurs et on paie bien en amont du voyage : un poids en moins quand même.

Puis il faut passer à la réservation de quelques visites qui peuvent être faites en ligne et donc éviter une perte de temps supplémentaire : les billets pour Universal Studios, la visites des studios Warner, Alcatraz, les entrées du Sea World, etc...

Tout ça sans oublier le plus important : les passeports biométriques et l'argent de poche. Argent de poche qui selon les conseils lus à droite et à gauche a été divisé entre du cash et des traveller's chèques. Pour le change, nous avons opté pour un site internet très fiable et très sérieux avec des taux de change imbattables. Et en plus, l'argent arrive par la poste ! http://www.yes-change.com/
Nous voilà fin prêts, hâte d'y être, impatients de s'envoler.

La veille du départ : celui qui avait déjà la tête en Californie

Décollant de Bruxelles, Laetizia (chère collègue et amie de JB) nous a gentiment proposé de nous déposer à l'aéroport en partant sur le chemin de la maison de ses parents. Le plan était donc très simple : une autre très bonne amie, Paola, nous dépose chez Laetizia, on passe la nuit chez elle, et vers 6h du matin, en route pour Bruxelles ! Après une bonne frite belge accompagnée de fricadelle et autres délices du plat pays, ô malheur, les traveller's chèques sont restés à Thionville... Voilà voilà voilà... Comme cela représente tout de même la coquette somme de 500€, on ne pouvait partir sans. Du coup, petit retour sur Thionville, et pour éviter des trajets supplémentaires aux filles alors qu'elles en ont déjà assez fait, décision est prise de prendre le train pour Luxembourg le lendemain matin. Nous arrivons donc comme prévu à Luxembourg à 6h, Laetizia nous récupère et on est enfin parti... sans plus rien oublier cette fois. Merci encore mille fois les filles : Laeti et Pao pour le transport et Jen pour le soutien moral. On vous doit une fière chandelle sur ce coup là !

Jour-J : ceux qui étaient impatients de prendre l'avion

Ça y est, enfin arrivés à Bruxelles. Toujours grâce à Laetizia, le terminal et l'embarquement se font très rapidement. L'excitation monte d'un cran lorsque l'on s'approche de l'avion un peu plus à chaque contrôle jusqu'à l'embarquement. Premier avion pour JB donc, et premières déceptions. Bah oui, les seules images qu'il avait en tête sont celles que l'on voit au cinéma ou à la télévision. Et soyons honnêtes, c'est loin d'être aussi moderne et silencieux que sur nos écrans. L'avion est un boeing 457 d'American Airlines et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il semble tout droit sorti des années 70 avec sa carrosserie argentée, son intérieur rétro, ses sièges d'un bleu comme on en fait plus. Et je ne parle même pas du bruit, que ce soit au décollage ou en vol !!! Par contre là où c'est devenu marrant, c'est lors du décollage : une poussée digne des meilleures attractions à sensation. Aimant ça par dessus tout, il n'a pas était déçu. Le vol s'est passé sans encombre, nos hôtesses sont d'une grande gentillesse. En parlant des hôtesses : de vraies californiennes ! Enfin dans le sens où elles avaient toutes un physique très hollywoodien. Là pour le coup, c'était comme à la télé.



A l'intérieur du "petit" boeing 457



En approche sur New-York

L'escale à New-York se fait à l'heure, ce qui tombe bien vu les 1h40 qui nous restent pour prendre le suivant. L'atterrissage a été quelque peu mouvementé avec une sensation de basculement de droite à gauche assez géniale pour les sensations, beaucoup moins géniale pour nos vies... Le check-out se fait sans peine et les douaniers sont bien plus sympathiques que ne le laisse entendre leur réputation. Au passage, brève rencontre avec Chris Noth, LE Big de Sex & the City, mais trop courte pour prendre une photo, dommage. De toute façon, pas le temps de traîner, récupération des bagages, ré-enregistrement, petite cigarette et premier contact avec l'Amérique : les fameux taxi jaunes ! Y'a plus de doutes, on y est pour de bon. Et c'est reparti pour le prochain avion : un boeing 467, beaucoup plus gros que le précédent avec 3 rangées (2+3+2) contre seulement 2 auparavant (3+3), mais les années 70 sont toujours là ! L'avion s'avance sur la piste, et là, à l'horizon, l'Empire State Building. L'avion décolle et contourne Manhattan, et l'on profite d'une vue absolument énorme sur la ville.




A l'intérieur de JFK

Un avant-goût de l'Amérique




Boeing 467

Manhattan vu du tarmac




Manhattan vu du ciel
 
A l'intérieur de l'un peu moins petit boeing 467
 L'arrivée sur Los Angeles se fait toujours à l'heure avec un atterrissage beaucoup plus doux qu'à New-York. Et là on se dit que ça y est, on va enfin pouvoir profiter... Mais c'était sans compter la récupération des bagages : seulement une valise sur les 2 descend sur le carrousel. Petite panique, on attend, ça continue de tourner, tourner, tourner... et ça s'arrête sans notre valise ! Direction le bureau des réclamations où l'on nous explique très gentiment qu'il y a de fortes chances qu'elle arrive avec le prochain vol en provenance de New-York qui arrive 1h après. Pour si peu, on patiente. Le vol atterrit, le carrousel se met en marche, les valises commencent à descendre. Je tente une petite blague : "Si ça se trouve, ça va être la dernière à descendre"... JB rit forcément jaune. Surtout que notre valise descend en avant dernière position... à peu de chose près. Petite frayeur mais nous voilà parti chez Alamo pour récupérer la voiture de location où on nous laisse le choix parmi toute une rangée de voitures. On opte pour une Dodge Avenger.



Quelques vues du ciel entre New-York et Los Angeles 













Direction le Days Inn Hollywood sur Hollywood boulevard. Idéalement placé donc. Sauf que ça n'aurait pas été drôle sans une dernière petite péripétie. Notre GPS (merci mon Galou) nous parlait avec un accent du sud. Un peu soûlés par cette voix pas très dépaysante, on décide donc d'en changer pour une voix beaucoup plus classique, mais beaucoup moins relou. Et là il s'éteint soudainement et ne se rallume plus. Un peu paumés dans le quartier de l'aéroport, qui se nomme Inglewood et que TOUS les guides vous recommandent chaudement d'éviter, la panique nous gagne. D'autant plus qu'une veille d'un 4 juillet (la fête nationale américaine), les pétards et feux d'artifices vont bon train. Mais perdus dans un tel quartier, on pense à tout sauf à des pétards. Bref, le GPS finit par se rallumer et on sort enfin de ce quartier, en un morceau.


Après ce petit épisode rigolo (après coup, forcement), premier contact avec la circulation. Alors là c'est une expérience unique : 7 voire 8 voies qui vont dans la même direction, des voitures qui arrivent de partout et vous doublent à gauche comme à droite. Et contrairement à ce qui se dit, oui les limitations de vitesse sont inférieures à chez nous, mais non, ils sont très loin de les respecter ! Bref, on arrive enfin à l'hôtel, très propre et très confortable. Les lits king et queen size des USA, c'est quelque chose ! Et on finit par une petite baignade dans la piscine malgré l'heure tardive et la fraîcheur, avant d'aller se coucher.


Le Days Inn Hollywood






La porte de notre chambre


J-2 / 04.07.2010 : ceux qui faisaient leur cinéma

Décalage oblige, le réveil se fait à 6h du matin en grande forme. Bien décidés à ne pas perdre de temps à vouloir se rendormir, décollage direction le Griffith Observatory qui donne un point de vue à 180° sur la ville. Malheureusement pour nous, le temps est frais et brumeux. Les buildings du centre financier sont à peine visibles, les nuages sont bien gris et il fait très frais. La motivation reste intacte, surtout à la vue des lettres magiques de la cité du cinéma. Lettres qu'on souhaite d'ailleurs voir de beaucoup plus prêt, en serpentant sur les collines d'Hollywood.


Notre Dodge Avenger

 

Le Griffith Observatory



  

Dowtown, le centre financier de LA















Nous prenons ensuite la direction de Melrose Avenue pour une bon petit déjeuner, histoire de prendre des forces avant d'attaquer les Universal Studios. 



Un petit déjeuner sur Melrose Avenue au Fratelli Cafe



Mi-parc d'attraction, mi-studio, le parc des Studios Universal s'étend sur 2 niveaux : le Lower Lot et le Upper Lot.









On attaque direct par le Studio Tour qui va nous emmener à travers de vrais décors de cinéma et de télévision. On grimpe dans un petit train à 4 wagons et notre guide, une demoiselle totalement barrée mais très sympa, va nous donner tout un tas d'anecdotes dont la première est qu'elle est une actrice comme tout un tas d'autres employés du parc, ce qui se ressent totalement à leur manière de vivre leur boulot. Elle aurait d'ailleurs fait une apparition dans Desperate Housewives. On commence donc par déambuler à travers de vrais décors : des façades d'immeubles totalement plates. Puis le fun prend le dessus :  direction King Kong 3D, attraction ouverte 3 jours plus tôt. Le train s'arrête dans une grotte aux couleurs de Skull Island, lunettes 3D sur le nez et le spectacle commence : 2 écrans géants de chaque côté du train projettent des T-Rex semblant vouloir nous croquer, mais King Kong est là pour veiller sur nous. On est secoué de droite à gauche, des petits jets d'eau rappelle la bave qui gicle de la gueule des T-Rex : sensations garanties et attraction dirigée par Peter Jackson lui-même. Le tour passe ensuite devant les voitures de Retour vers le futur, Magnum, Jurassic Park, Fast & Furious... Viennent ensuite le show cascade et ses 2 VW Golf montées sur bras mécanique, un torrent simulé dans un petit village, la vraie maquette du bateau de King Kong, les décors de Little Europe représentant les plus grands pays européens, un train qui déraille dans une station de métro inondée et enflammée, le décor d'Amity Island et son requin qui rôde...






















Puis c'est le tour de Wisteria Lane. Là où tous les extérieurs et certains intérieurs de Desperate Housewives sont tournés. Grands fans de la séries que nous sommes, inutile de préciser les groupies en furie qu'on est devenu en 2 temps 3 mouvements. Les maisons paraissent en revanche plus petites qu'à la télévision.



La maison de Bree


La maison de Gaby


La maison de Bob et Lee


La maison de Susann


La maison de Lynette


La maison de feu Eddie


La maison de Mme McClusky


La maison qui a vu passer Mike, puis Katherine


La maison de Marie-Alice

La visite se poursuit par le motel et le manoir de Norman Bates dans Psychose d'Hitchcock, le crash du boeing tel que vu dans la Guerre des Mondes. Encore un petit tour dans une attraction sur le thème de la Momie et il est déjà temps de rentrer en gare. Pour tout fan de cinéma, cette expérience est comme un rêve éveillé.




Le fameux motel de Psychose où se déroule la douche sanglante




Le manoir des Bates



Un véritable boeing "customisé" pour les besoins du film La Guerre des Mondes et conservé en l'état





On se dirige ensuite vers l'attraction des Simpsons qui est en fait un simulateur devant un écran géant semi-circulaire comme on peut en trouver au Futuroscope : de très beaux effets spéciaux et de belles sensations.








Le secret des effets spéciaux : petit show de 45 minutes qui nous explique la magie et les techniques derrière les effets spéciaux, du fond verts aux animatroniques en passant par les trompe l'oeil. Ce show  est très vivant et drôle grâce à 2 présentateurs bien en forme et la participation très active du public.






La maison de l'horreur : c'est un peu un train fantôme mais... sans train. On déambule à travers des décors saisissants de réalisme et les gens qui vous sautent dessus sont bien plus convaincants que dans nos petites fêtes foraines. L'on y croise Frankenstein, Leather Face (Massacre à la tronçonneuse) ou encore Dracula.








Pour terminer le Upper Lot, direction le spectacle Waterworld. C'est juste énorme, impressionant et grandiose. Les acteurs sont excellents, surtout avant que le show ne commence : pour "chauffer" le public, 3 cascadeurs prennent un gradin chacun et font une battle en se servant du public et de leurs hurlements. Y'a intérêt à les suivre, sinon ça arrose ! Ce qui n'était pas trop grave, vue la chaleur écrasante. Oui parce que la grisaille et la fraîcheur matinale ont laissé place à un ciel bleu magnifique et de belles températures.




















Avant de partir, petit tour par le Lower Lot pour un petit tour dans le monde perdu de Jurassic Park. "Rivière sauvage" dirigée par Spielberg lui-même, l'attraction aurait coûté la bagatelle de 100 million de dollars. Et ça se voit !









La visite de ces studios a été une pure réussite et c'est avec un grand plaisir que nous y retournerons lors d'un prochain séjour!

Que serait un séjour à Los Angeles sans passer par Beverly Hills? Une fois franchie la sortie d'Universal, nous prenons donc la direction du quartier mythique en faisant un petit détour par le portail des studios Paramount.
Nous commençons par Rodeo Drive, une rue où sont concentrées toutes les marques de luxe connues dans le monde. Que ce soit pour les bijoux ou pour la haute couture, chaque boutique est une merveille d'architecture. La rue est hyper propre, ce qui est vraiment très plaisant. Au bout se trouve le Wilshire Beverly Hotel, sur Wilshire boulevard. Ce très bel hôtel est connu pour avoir été notamment l'hôtel du film Pretty Woman.








Le Beverly Wilshire Hotel où se situe l'action de Pretty Woman











La vitrine d'un bagagiste... sous nos pieds !




Nous reprenons ensuite la voiture pour aller voir de plus près les maisons du quartier. Elles sont réellement immenses! Nous nous renseignons ensuite sur le fameux parcours des "villas de stars": il s'agit d'un minibus décapotable qui serpente le quartier prisé des vedettes avec un guide qui nous indique leurs maisons. Mais les 40 dollars demandés nous paraissent excessifs. Il existe une solution beaucoup plus abordable: pour 5 dollars seulement, un plan du quartier répertorie les adresses de plus d'une centaine de célébrités. Nous passons donc devant les résidences de Johnny Depp, Mariah Carey (plus pour la maison que pour la chanteuse, sic), Aaron Spelling (tout simplement la plus grande résidence privée habitée de Californie avec 156 pièces!), Michael Jackson (sa dernière demeure, superbe) et quelques autres. Nous ne regrettons pas le tour en minibus à 40 dollars car dans la plupart des cas nous nous trouvons devant une grille ou une haie de plusieurs mètres de haut qui nous empêche de voir la maison...

La maison de Johnny Depp... enfin son portail !


L'ancienne maison de Madonna... ou son portail...


Le portail de la dernière demeure de Michael Jackson


Là où Michael Jackson nous a quitté



L'appel de la faim se fait sentir et nous retournons vers le centre pour le repas. Nous optons pour des sushi sur Hollywood Blvd, près de l'hôtel.