J-21 / 23.07.2010 : ceux qui étaient tristes de partir...

Ca y est, c'est aujourd'hui officiellement notre dernier jour aux States... On se réveille super triste mais on sait qu'on a encore presque toute la journée pour profiter une dernière fois de Los Angeles. En efftet, notre avion ne partant que le soir à 21h20, nous avons prévu de partir tôt de San Diego pour pouvoir passer un maximum de temps dans la ville des anges.
Direction donc la mégalopole et son agitation ! Il fait un temps magnifique. Tant mieux pour notre dernier jour en Californie. La circulation est dense mais fluide. Nous n'avons d'ailleurs subit aucun embouteillage dans les grandes villes. Pourtant, les autoroutes sont immenses et très chargées en véhicules.
Lorsque nous arrivons à Los Angeles, nous avons la sensation étrange de nous trouver chez nous. Cette ville qui a été la première ville américaine que nous avons foulée, nous semble familière, après ces trois semaines passées loin d'elle. C'est vraiment une ville attachante et humaine, malgré sa taille. Elle nous avait manqué ! Le ciel bleu et le soleil nous permettent de prendre de très beau clichés du centre et de certains bâtiments que nous n'avions pas pu voir la première fois.








Nous prenons la direction du Westwood Memorial Park, sur Glendon Ave. C'est là que repose Marilyn Monroe, mais aussi John Cassavetes, Natalie Wood... Ce cimetière se trouve en fait en plein centre ville, dans une petite rue tranqille au milieu des buildings. Sans indication, il est presque impossible à trouver, tant on n'imagine pas un cimetière à cet endroit. Une fois à l'intérieur, c'est le calme complet, les bruits de moteurs se font discrets. C'est un très joli endroit. Comme indiqué dans le guide du routard (décidément notre bible durant ces vacances !), la tombe de Marilyn est d'une discrétion à toute épreuve, inversement proportionnelle à sa notoriété. Il s'agit d'une petite case parmi les autres, sur un haut mur en contenant des dizaines d'autres. A la seule différence qu'elle est presque fleurie tous les jours, contrairement aux autres. Mais juste une fleur, très discrète elle aussi. Et puis il y a cette trace de rouge à lèvre mystérieuse que de nombreuses admiratrices déposent régulièrement sur la tombe de la star. C'est aussi, pour l'anecdote, dans cet intime cimetière qu'est enterrée Farrah Fawcett, dont nous avons découvert la sépulture par hasard.












Cette visite de cimetière nous a donné envie d'aller voir le fameux cimetière de Forest Lawn, là où a été enterré Michael Jackson. A quelques kilomètres du centre de Los Angeles, ce cimetière se trouve sur les hauteurs de la ville. Cette fois ci, il ne s'agit plus d'un petit lieu discret que nous venons de quitter mais d'un endroit majestueux, dont l'entrée gardée par des grilles en fer forgé fait penser à un château ! D'ailleurs le centre funéraire, situé à l'entrée du cimetière,  se présente sous la forme d'une grande villa, digne des plus belles demeures de Beverly Hills.
Le cimetière se présente en fait sous la forme d'un immense parc valonné et très arboré. Il est conseillé dans le guide du routard comme "un grand bol d'oxygène" car il n'est pas du tout morbide : les tombes sont pour la plupart des plaques en fonte posées sur la pelouse, à l'horizontale. Ainsi, lorsque que vous circulez dans les allées, aucun signe de mort n'est visible. Tout ceci donne donc l'impression de se trouver dans un parc. Par contre, il est si grand que pour trouver la tombe de Michael Jackson, nous faisons plusieurs fois le tour en voiture. Une fois le mausolée trouvé (architecture élégante) nous nous rendons compte que le seul signe de la tombe du chanteur est cette hideuse plate-forme recouverte de faux gazon, située contre la façade, au même niveau (à priori, mais rien n'est moins sûr...) que sa tombe à l'intérieur du bâtiment. Les fans risquent d'être déçus... Mais bon, c'est une curiosité à voir si vous êtes dans le coin... Et que vous avez un peu de temps.




















En tout cas, le cimetière est vraiment agréable et offre une vue magnifique sur la ville. Rien que pour le panorama, allez y !
Malgré tout, l'heure tourne et il est temps de se diriger maintenant vers l'aéroport et l'agence de location pour y déposer la voiture. Comme nous ne sommes pas tout près, nous préférons y aller, de peur de louper l'embarquement. La circulation se fait d'ailleurs plus importante et cette fois-ci, nous sommes à la limite du bouchon. Mais tout va bien, et grâce aux talents de pilote de JB, nous arrivons à l'agence largement à temps. Le check-out de la voiture se fait, disons, bizarrement... Nous déposons la voiture, portes ouvertes, clefs sur le contact, dans la longue file des voitures rendues par nos comparses touristes. Aucun agent ne la vérifie avec nous... Etrange, mais visiblement, c'est comme ça que ça se passe. Un dernier coup d'oeil sur les sièges, dans le coffre, pour vérifier qu'on a rien oublié. Et hop, nous montons dans la navette qui nous emmène à l'aéroport...
Que c'est dur de se dire que c'est la fin ! Mais c'est bien la cas. Dans quelques heures, nous serons au-dessus du ciel en direction de l'Europe. Il nous arrive une petite annecdote marrante de dernière minute. Chaque compagnie aérienne possède son propre arrêt pour la navette. Le chauffeur dépose donc les premiers, puis les suivants, puis les derniers... Mais nous, toujours rien ! Alors il nous dit qu'il n'y a plus de compagnie et l'on se rend compte qu'on est passé devant la nôtre sans s'en aperçevoir. Le chauffeur, heureusement sympa, refait donc un tour avec nous, jusqu'à notre arrêt. Plus de peur que de mal !
Cette fois ça y est, les bagages sont enregistrés. Nous allons fumer une cigarette devant l'aéroport pour profiter encore juqu'au dernier moment de la ville. Nous ne voulons pas partir, vraiment pas !
Pourtant il le faut et nous devons nous résigner à entrer pour monter en salle d'embarquement. Et comme si le supplice de repartir n'était pas assez long, on nous indique un retard au décollage de quarante minutes... On a donc le temps de déprimer...
Finalement l'embarquement se fait sans encombre et nous nous installons dans le gros boeing 747 qui va nous mener jusqu'à Londres, où nous ferons escale pour reprendre l'avion vers Bruxelles. Le décollage nous permet d'observer une dernière fois, les larmes aux yeux, Los Angeles sous l'obscurité. Nous ne parlons pas beaucoup, contrairement à l'aller, où nous étions surexcités d'attérir ici ! Le vol, lui, va s'avérer mouvementé au desssus du Canada, à cause de grosses turbulences !



L'escale à Londres est très, très longue... Plus de quatre heures sans pouvoir sortir de la zone internationale. Pour fumer, il faut passer par un service spécial (en fait un agent) qui vous conduit à travers de longs couloirs, en passant des portes de sécurité, pour se retrouver finalement devant l'aéroport, au niveau des arrêts de bus et de taxis. Alors vu tout ce qu'il faut faire pour s'en griller une, on se dit qu'on va en profiter et rester ici quelques instants, avant de retourner à l'intérieur, parce qu'on ne le refera pas avant d'embarquer dans l'avion.




Donc après une bonne demi-heure dehors (ce qui n'est pas un luxe, car il fait une chaleur à crever dans l'aéroport, ce qui après la nuit passée dans l'avion n'est pas très agréable) nous retournons dans la zone de notre embarquement. Nous tournons un peu en rond et finalement, décidons de nous poser sur des sièges pour dormir un peu, en espérant que le temps passe plus vite !
Après avoir somnolé un peu et regardé bêtement les avions décoller (là je parle pour moi) nous embarquons enfin dans l'avion pour Bruxelles. Il s'agit d'un avion petit format, assez vieux. Il n'est pas plein, ce qui nous permet de nous installer côté hublot et d'avoir plus de place. Le voyage Londres-Bruxelles est ultra court ! Je n'ai presque pas eu le temps de terminer le café servi par l'hotesse !






Après avoir longé les côtes françaises et suvolé Lille (vue magnifique de la ville éclairée) nous arrivons à proximité de Bruxelles et atterrissons sans difficultés. Nous récupérons nos bagages et c'est mon oncle et sa compagne (un grand merci à vous deux, Natalino et Françoise d'avoir été dispo !) qui sont là pour nous ramener sur Thionville. Il est quasiment minuit et nous avons plus de deux heures de route jusqu'à la maison...

Voilà, j'espère que vous avez aimé lire nos aventures. En tout cas, nous voulions les partager avec vous. Merci à tous de nous avoir lu et l'année prochaine, si tout va bien, on vous racontera un autre voyage...

A bientôt !